J. Edgar Hoover – Clint Eastwood

Clint Eastwood s’est imposé comme un réalisateur incontournable, alors qu’il partait d’une carrière d’acteur très marquée, qui ne semblait pas le prédestiner à cette transformation en réalisateur sensible.

J. Edgar Hoover, biopic (comme on dit, ce qui rappel un peu chocapic) sur la vie du directeur du FBI, retraçant la création du bureau fédéral et la vie de son directeur.

Autant vous le dire tout de suite, si vous êtes du genre à partir d’un film après 30 minutes si vous ne comprenez rien, n’allez pas le voir ! Le film a été réalisé pour un public américain, familier du personnage ; de plus, la mise en scène entrecoupée entre la jeunesse de Hoover et sa vieillesse rend très confus le récit. On ne sait jamais s’il continu le chapitre précédent ou s’il en attaque un nouveau. La première heure du film est donc très confuse, et il faut avoir une confiance d’acier dans Clint Eastwood et se dire qu’il finira bien par nous expliquer… ce qu’il ne fait qu’à moitié. Des passages intriguant sont laissés sous silence, ce qui peut être agréable parfois pour éviter les lourdeurs, mais c’est un peu trop…

Cependant, après ce décollage un peu lourd et fastidieux, le film prend son envol, le rythme s’améliore, la narration s’épure, laissant place à des scènes réellement bouleversantes, s’appuyant uniquement sur le jeu de Di Caprio qui se surpasse, sans le renfort de musique lourde.

Deux scènes sur son homosexualité sont particulièrement émouvantes, et m’ont suffi à aimer ce film.

On est donc loin de l’aisance et de la fluidité d’un Gran Torino, pour autant, il y a réellement des scènes magnifiques.

Une réponse à “J. Edgar Hoover – Clint Eastwood”

  1. Floflo dit :

    Tout à fait d’accord. Cela étant, il parait que certaines facettes sont un peu passées sous silence (notamment son rôle trouble dans l’assassinat de Luther King. Même si voit très bien qu’il ne l’aimait pas beaucoup…

    En tout cas j’ai trouvé rafraichissant de voir un film sur un mec un peu trouble qui ne devient pas le parfait gentil comme dans Gran torino.

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