Death Note – Tsugumi Ohba

Je n’ai pas lu le manga, mais j’ai regardé l’anime.

Death Note raconte l’histoire d’un étudiant brillant qui trouve le Death Note. Ce cahier qu’un Dieu de la Mort a laissé tomber sur terre indique quelques consignes :

  • La personne dont le nom est écrit dans ce cahier meurt.
  • Il n’y aura aucun effet si celui qui écrit n’a pas le visage de la personne en tête quand il écrit son nom. Par conséquent, les personnes qui partagent ce nom ne seront pas affectées.
  • Si l’on n’écrit pas la cause, la mort est systématiquement due à un arrêt cardiaque.
  • Si l’on écrit la cause, on obtient un délai supplémentaire de 6 minutes 40 secondes pour décrire précisément le déroulement de la mort.

L’étudiant, après avoir constaté que le cahier fonctionnait correctement se met en tête de purger le monde des criminels et se met à éliminer tous les criminels du monde entier dont il entend parler dans les médias, laissant le Death Note les tuer d’une crise cardique.

Un fantastique enquêteur, dont personne ne connait le nom ou le visage, nommé « L », va se mettre à la poursuite de l’assassin qui exécute les criminels, sans avoir la moindre idée de comment il les tue.

L’anime raconte donc ce duel entre cet étudiant brillant et l’enquêteur tout aussi intelligent, utilisant toutes les capacités du Death Note ainsi que d’autres règles qu’ils découvriront par la suite.

Le duel est intéressant, mais je trouve qu’il souffre d’un défaut récurrent dans les mangas : les auteurs veulent décrire des êtres plus intelligents qu’eux. Ainsi, on assiste parfois à des convictions qui sortent de nulle part, qui ne sont pas basées sur un raisonnement : « tiens, le tueur a mangé du curry hier, et il adore la flûte de pan donc je suis sur que sa couleur préférée est le rouge ! ».

On sent également parfois que l’auteur relance le manga pour le faire durer, et alors qu’on était proche d’une conclusion, on repart sur un nouveau tronçon, souvent assez bien amené, mais la juxtaposition des tronçons fait perdre de la cohérence à l’ensemble du récit. J’aurais préféré une histoire plus courte, plus facile à appréhender dans son ensemble.

Laisser un commentaire