Shutter Island – Scorcese

Bon… Je pense que c’était le dernier !

Avant que vous lisiez cette critique sévère du film, je dois vous avouer que je n’ai jamais trop aimé Scorcese. Je n’ai jamais été transporté par son génie.

Mais là…

C’est nul.

Alors certes Carpacio joue très bien, certes, les autres acteurs sont très bien aussi, certes les décors sont assez intéressants…

Mais, c’est nul.

Scorcese s’essaye au film d’angoisse. Il réunit tous les éléments : un hôpital psychiatrique, sur une île isolée, pendant une tempête, avec une disparition inexpliquée, avec de la musique qui fait peur, avec des gros plans rapides sur la lumière qui s’allume, avec des mouvements de caméra vifs…

Mais c’est très mal fait. La musique est lourde, et fait penser à ces rires enregistrés dans les séries télé qui vous indiquent « Rire maintenant » ; vous êtes donc invités sévèrement à flipper à ce moment là.

Le scénario s’étire en longueur, et on s’ennuie ferme. On sent bien tout au long du film qu’il nous manque une clé, mais on a aucun plaisir à sentir qu’on nous y amène progressivement. Le manque de rebondissements et de fausses pistes rend la révélation finale décevante.

En même temps, c’est pas comme si Scorcese savait finir un film.

Même l’esthétique s’appauvrit. On commence sur de belles images avec une faible profondeur de champ, et une saturation des couleurs très intéressantes donnant des images rappelant l’effet Hamilton. Cette esthétique évolue au cours du film, et est petit à petit remplacée par… ben rien, des images assez banales, sans parti pris visuel. Ce choix traduit probablement l’évolution du scénario que je ne peux révéler sans dévoiler des clés de l’intrigue, mais n’aurait-il pas été possible d’évoluer vers un autre style que de pauvres images banales ?

Bref, passez votre chemin si vous n’êtes pas un aficionados de Scorcese.

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Une réponse à “Shutter Island – Scorcese”

  1. Ryo dit :

    Tu vas allez voir « Alice au pays des merveilles » ?

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