Identité nationale, le bilan

Le traître (oui, Besson a été au PS pendant près de 15 ans) était invité chez Nicolas Demorand dans le 6h30 – 10h, l’émission de France inter.

Quels sont ces fameuses mesures que Besson ne veut pas annoncer à la place de Fillon ? Vous le trouverez ici !

Concrètement ? Un livret pour les jeunes citoyens, pour suivre leur formation civique entre primaire et lycée. Pendant la JAPD (journée d’appel pour la défense), la formation civique sera renforcée. On mettra un drapeau français sur toutes les écoles (ça c’est novateur !). Le 14 juillet, on impliquera plus l’état. Les étrangers seront intégrés différemment : on suivra mieux leur formation à la langue française. On fera une fête un peu plus cérémonieuse pour leur naturalisation, et ils signeront une charte.

Vous entendez ce petit air de pipeau qui résonne derrière vous ? Ne vous retournez pas, c’est uniquement un effet de la lecture des mesures prises.

Ce débat aura donc particulièrement servi à déblatérer des propos racistes, à monter les français les uns contre les autres… Mais je pense qu’à la vu des mesures proposées, le jeu en valait vraiment la chandelle.

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Une réponse à “Identité nationale, le bilan”

  1. Drébon dit :

    Une petite remarque sur ce débat :

    À mon avis s’il a été aussi pauvre et n’a rien donnée d’autre qu’un étalage de propos plus ou moins douteux [1], c’est essentiellement que certains se sont échinés à le diaboliser par avance et à le boycotter à des fins purement électorales :

    * Agiter le foulard du FN, ça parle au Français
    * Dire qu’on cerce à stigmatiser une partie de la population et créer des clivages en période de crise ça parle aussi.

    Pourtant, moi, dans ma banlieue, des jeunes Français qui ne se sentaient pas Français, j’en ai connu tout plein. Nier l’existence d’un problème d’identité nationale, c’est soit se voiler la face, soit se foutre de la gueule du monde… soit faire un savant calcul… après tout qui a le plus jouer sur la corde FN ? Fuir ce débat nécessaire alors qu’on est un des acteurs _sérieux_ et force de proposition attendu et vil absurde et nul, et n’avait, à mon avis, pour but que de faire un prophétie autoréalisatrice : quand on laisse le champ libre à ce qu’on ne veut pas entendre, on l’entend et le débat est stérile.

    Alors, oui, au final, faute de vrai débat, on se retrouve avec des mesurettes de rien… Trop bien.

    [1] : Et encore, il n’y en a pas eu forcément tant que ça de propos vraiment racistes, des propos maladroits certes, mais gardez en tête ce qu’a déclaré Boubaker au sujet de ce qu’a dit Nadine Morano.

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