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Vous le savez peut-être, Loana est passée sur France Inter, dans l’émission de Pascal Clarke, Comme on nous parle.

Les premières minutes de l’émission m’ont conforté dans mon a priori. Son expression était pauvre, imprécise. Elle racontait son parcours que j’avais eu la faiblesse d’esprit de ne pas suivre. Livre, musique, ligne de vêtements. Le parcours typique des gens célèbres sans aucun talent, exploités pour leur image, parce qu’un clip de Loana, ça se vend, même si le téléspectateur le regarde en coupant le son. Je l’ai méprisée de toute ma condescendance quand elle a interrompu et ruiné ce doux moment qu’est la chronique de Nicolas Rey. Ce moment d’écriture, qui a demandé du travail au chroniqueur a été sali par la pimbèche, comme si elle était venue chanter son dernier tube pendant un concert de Tchaikovsky.

J’ai tout de même été heureux de l’entendre résister à Pascale Clarke qui tentait de lui faire dire qu’elle regrettait parfois sa vie d’inconnue. Mais Loana a rappelé que les stars n’ont pas vraiment de quoi se plaindre. Alors, la prochaine fois que vous avez envie de vous plaindre que les paparazzi vous mènent la vie dure, fermez là plutôt que d’insulter tous ceux qui ne savent pas comment ils vont manger le lendemain.

Mais, j’ai fini par comprendre. Loana n’est pas dénuée de talent. C’est une nymphe. Elle ensorcèle les hommes en s’adressant directement à leur désir sexuel. Elle le fait avec une vulgarité raisonnable. Les seins qu’elle a montrés au milieu de l’émission ont attiré bientôt 600 000 personnes. C’est sa compétence.

Loana, c’est le diable. Elle plaît, elle attire l’homme, elle détruit l’intelligence, elle fait appel à ce qu’il y a de plus médiocre en nous.

Tags : comme on nous parle, diable, france inter, loana

Cette entrée a été publiée le Dimanche 7 février 2010 à 21 h 20 min, et rangée dans Billet. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via son flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser un commentaire, ou faire un rétrolien depuis votre site.